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No1
   7-juillet-1999   

LA CRISE FRANCO-BELGE DE COCA-COLA

La crise à propos des canettes de boissons Coca-Cola d'Anvers et Dunkerque est passée. Pas les conséquences qui sont graves pour notre entreprise et l'image de marque des produits que nous fabriquons et vendons, et pour notre intéressement à l'expansion de l'entreprise où nous travaillons.
Les médias nationaux ou régionaux se sont déchaînés, à croire qu'ils jouaient à qui cracherait le plus loin contre Coca-Cola. Même un journal local s'y est mis en accusant notre boisson d'"intoxiquer les enfants". Après l'Occupation, un journal politique national distillait déjà sa haine contre Coca-Cola en l'accusant de droguer (à la cocaïne) les enfants.
Coca-Cola a-t-il tiré les leçons de la pollution des eaux Perrier en imaginant un plan de gestion d'une crise semblable? Apparemment pas puisqu'il a fallu attendre les experts venus d'urgence des Etats-Unis pour commencer à informer correctement les consommateurs et les salariés (ces derniers étant assaillis dans la rue, les magasins et les centres commerciaux de questions par les consommateurs). Le comble est que les premières affiches informant les consommateurs, posées sur les distributeurs automatiques, soient venues de l'extérieur de Coca-Cola (texte en encadré). Faute d'avoir pris des mesures conservatoires d'arrêt des productions de Dunkerque et d'une information centrée sur les boîtes, l'ensemble de la maison Coca-Cola a été touché et la baisse observée concerne tous les produits.
Finalement, c'est le problème de la communication qui est posé. Coca-Cola Entreprise fait gérer sa publicité par une entreprise Coca-Cola indépendante et tant qu'on a à faire à des spectateurs ou des passants, les messages sont souvent magiques, surprenants, géniaux, osés, libérateurs. Par contre, dès qu'on a à faire à des consommateurs concrets, la communication laisse à désirer.
Quand le COP est le nerf de la guerre chez Coca-Cola, il ne faut pas s'étonner si la course aux économies de bouts de chandelles risque de mettre en péril des marchés ou mécontenter les clients jusque là fidèles. Quand le management se préoccupe de verrouillage de l'activité avec de la suspicion partout, quand on transforme les salariés en fonctionnaires et qu'on veut optimiser leur travail sans les consulter, il ne faut pas s'étonner si la productivité de chaque salarié n'est pas à la hauteur du plan de progression des ventes.
Les salariés savent que c'est leur travail qui produit des richesses. Si on inverse le discours en disant que ce sont les actionnaires font vivre les salariés, on aura des plans de production ou de vente qui ne sont qu'ascendants, sans dents de scie ou sans palier, des chiffres exigés et donc des chiffres retravaillés, des engueulades, des sanctions, de la mauvaise humeur, de la paranoïa parce que la réalité n'est pas comme le prévoit le plan ascendant. Et, si la réalité n'est pas comme le prévoit le plan, il faudra rechercher les diables (des salariés) qui ne font pas des heures supplémentaires gratuites ou qui ne font pas plus de clients avec moins de moyens.
La politique de communication de la direction de Coca-Cola envers les consommateurs concrets est semblable à celle qu'elle a vis-à-vis de ses salariés. Le nouveau journal-téléphoné Coca-Cola est une bonne idée, innovante et qui mérite de vivre longtemps après la crise. Avec peut-être un peu moins de "très, très, très" ou de slogans de la Compagnie quand on interroge des responsables.
La leçon de modestie de la première publicité de crise de Coca-Cola, c'est bien. La direction a compris que quand le navire prend eau, il faut rassembler tout l'équipage pour sauver le navire. Quand la tempête sera passée, ce ne sont pas les brimades et les mises aux fers qui feront avancer le navire plus vite que le vent.


FORCE OUVRIERE A CLAMART-LE PLESSIS ROBINSON

A Clamart, Force Ouvrière a connu lors des élections de septembre 98 une progression de 30% par rapport à celles d'avril 96.
Cette avancée traduit l'espoir des salariés dans le dynamisme de nos élus et représentants à défendre les intérêts particuliers et collectifs de ceux qui nous demandent assistance ou aide.


FORCE OUVRIERE A GRIGNY-FLEURY

A Grigny, le pourcentage des voix exprimées par les salariés tous collèges confondus pour les listes syndicales Force Ouvrière a confirmé en 99 comme en 97 son premier rang, traduisant la stabilisation de la confiance des salariés.
Les salariés n'ont pu qu`apprécier l'information régulière de nos élus et représentants, leur dévouement pour tout service ou réclamation, leur responsabilité pour la défense de leurs intérêts concrets face à toute situation.


   top.gif    Dépôt CCE Clamart: 7-juillet-1999   
   c.gif    Responsable de publication: Gaby ZENOU