CE QU'EST LE SYNDICAT FORCE OUVRIERE A CLAMART, LE PLESSIS-ROBINSON, COMBS-LA-VILLE, LES ULLIS, LE BLANC MESNIL?
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Les adhérents de FORCE OUVRIERE:
FORCE OUVRIERE s'appuie sur des adhérents sérieux, conscients de mériter leur salaire et ayant le souci de faire évoluer l'entreprise.
Quand on est salarié, et donc lié par un lien de subordination, on est facilement jugé sur le présent en oubliant le passé, sur l'apparence plus que sur la réalité, en fonction d'humeur, d'amour-propre et d'esprit de vengeance et non d'humanité ou même de la bonne marche des services.
Il n'est pas bon de rester seul face à tous les risques de l'entreprise. Se syndiquer, c'est prendre conscience de la nécessité de la solidarité. FORCE OUVRIERE est né à Clamart pour vous défendre en tant que salarié. Les adhérents de FORCE OUVRIERE qui se présentent à vos suffrages veulent que vous soyez respectés. Ce n'est pas parce qu'un salarié est soumis à un lien de subordination que tout est permis contre lui. Il y a une législation que vos élus se chargent de rappeler à l'employeur pour qu'il la respecte. Et si la loi est insuffisante, nous avons su montrer, avec vous, que les arrêts de travail peuvent être un autre moyen.
La défense de vos réclamations et conditions de travail dans les instances représentatives:
Les élus que vous nous avez donnés en 1998 ont des moyens de parole et d'action dans les instances représentatives et d'abord dans celles qui sont directement soumises au libre suffrage des salariés: la Délégation du personnel et le Comité d'établissement.
Au sein de ces instances, nous avons su interpeller l'employeur pour faire entendre votre voix sur les problèmes qui vous touchaient.
Le poids des élus de FORCE OUVRIERE est celui que vous nous avez donné en 1998. Pour les deux années du nouveau siècle, il sera aussi fonction de la confiance que vous apporterez au sérieux de notre action.
Une information régulière avec des analyses et des propositions:
Les élus que vous nous avez donnés en 1998 nous ont permis de discuter avec vous dans les différents services de l'industriel, de la logistique et du commercial malgré la dispersion géographique des différents points de l'établissement de Clamart.
Depuis un an, nous avons développé pour vous un outil pour améliorer cette communication: "Quoi de Neuf Clamart". Déjà huit numéros. Les sujets que nous avons analysés: la crise franco-belge de Coca-cola, les résultats des élections professionnelles, la négociation sur l'aménagement et la réduction du temps de travail chez Coca-Cola Entreprise, les nouveaux réseaux de vols de produits découverts à Combs-la-Ville, quelques enquêtes, mobilisations et interpellations à propos de l'ARTT, des réponses à vos questions de droit au quotidien dans l'entreprise.
Des interventions constantes auprès de l'employeur:
Un syndicat a un côté moins visible dès qu'il s'agit de défendre des salariés plus particulièrement, que ce soit lors d'entretiens préalables avant sanction éventuelle ou au travers de courriers adressés à l'employeur. C'est un des points forts de FORCE OUVRIERE à Clamart que nous poursuivrons pour vous.
Un syndicat qui nationalement revendique, signe des accords qui améliorent vos rémunérations et qui dialogue ouvertement avec vous:
Au niveau national, FORCE OUVRIERE a aussi poursuivi une information solide et régulière à travers "Quelles Nouvelles", qui a fait pour vous 19 numéros que nous vous avons distribués ou que nous avons affichés.
Nous allons développer l'information et la formation que nous vous devons afin que vous ne soyez plus isolés et afin de mieux répondre à la confiance que vous donnerez aux élus de FORCE OUVRIERE en cette année 2000.
SUGGESTION DE SOLUTIONS POUR REMEDIER A QUELQUES PROBLEMES DE L'ETABLISSEMENT DE CLAMART
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Pourquoi la diminution du temps de travail de 5 à 10% selon les services avec les deux lois ARTT ne peut pas être compensée par une répartition sur les autres salariés du service?
Lors des discussions qui ont eu lieu dans les groupes de travail avant l'accord ARTT, chaque métier de l'industriel, de la logistique, du commercial et du siège a été conscient qu'il faudrait travailler autrement, parfois malgré le conservatisme de certains Directeurs. Des suggestions ont été émises et les réalisations attendent encore pour nombre d'entre elles (soit des investissements, soit des décisions, soit des applications, soit des non-retours en arrière).
La solution miracle de l'employeur, c'est la polyvalence.
- Si je dois m'occuper de dépanner un collègue absent, encore faut-il que je sois formé. Ce n'est en tout cas pas une idée évidente et il faut souvent que la hiérarchie se rende compte qu'on n'est pas compétent naturellement en tout pour qu'elle en vienne à se dire qu'il faut former. De préférence on forme à la va-vite et il faut du temps et plusieurs millions de bouteilles qui passent sur les chaînes ou plusieurs camions de palettes dans les distributeurs (et des critiques des élus et des syndicats) pour que l'employeur se mêle du fond du problème et commence à régler les réorganisations par le début.
- Si je dois assumer la tâche de mon collègue, même partiellement, en plus de la mienne, encore faut-il que j'en aie le temps. Je vais donc retarder ou négliger certaines de mes tâches si je reçois l'ordre de régler d'abord celle de mon collègue absent en jour RTT. Evidemment 17 jours sur 210 jours de travail sur l'année, cela ne fait que 8%. Si l'on prend goût à la polyvalence et qu'on y ajoute les congés payés, cela monte à 20%. Il est évident alors qu'il faut peut-être repenser le travail pour l'optimiser et repenser l'organisation pour l'adapter. Parions que dans un an, l'employeur comprendra que, peut-être il y a un problème (et une année de plus pour qu'il veuille bien trouver une solution).
- Si je dois assumer ma tâche plus des responsabilités qui ne sont pas celles de ma définition de fonctions, encore faut-il que l'employeur le reconnaisse sur ma rémunération. S'il applique l'article 8-10 du règlement intérieur en permanence et que mon évolution est bloquée quand je postule pour des Promotions, c'est qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Si la tâche qui m'est demandée est permanente et correspond à un poste mieux qualifié dans la grille de classification et que l'employeur veut le but mais pas le moyen, c'est qu'il y a aussi quelque chose qui ne tourne pas rond.
- Si l'organisation de l'équipe prévoit déjà des salariés qui remplacent dès qu'une personne est absente notamment pour les pauses repas et les absences pour raisons physiologiques, tel que c'est prévu en production, et que s'y rajoute des absences individuelles pour jours RTT ou pour maladie, il est évident que le ou les salariés qui remplacent les absents du jour ne vont plus pouvoir remplacer les absents ponctuels, et même si le chef d'équipe se dévoue, il ne va régler que les problèmes d'une machine et non de l'équipe comme c'est sa fonction. Bref, quand l'employeur connaît les absences et que les effectifs ne sont pas au top pour des raisons de COP, il ne doit pas s'étonner si les rendements baissent et si les accidents du travail augmentent. Chercher à trouver un saboteur des rendements ou culpabiliser les victimes d'accidents qui se sont trop donnés face à ces effectifs insuffisants, cela ne résoudra pas les problèmes. Cela envenimera juste le climat social.
Dépôt CCE Clamart: 28-août-2000
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Responsable de publication: Gaby ZENOU
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